Nov 19, 2023
RealClimate : variations non forcées : juin 2023
Tomáš Kalisz dit le 13 juin 2023 à 05h53. En réponse à Macias, https://www.realclimate.org/index.php/archives/2023/06/unforced-variations-jun-2023/#comment-812311, Piotr
Tomáš Kalisz dit
13 juin 2023 à 05h53
Répondre à
Macias brusquement
https://www.realclimate.org/index.php/archives/2023/06/unforced-variations-jun-2023/#comment-812311,
Piotr
https://www.realclimate.org/index.php/archives/2023/06/unforced-variations-jun-2023/#comment-812262
et
https://www.realclimate.org/index.php/archives/2023/06/unforced-variations-jun-2023/#comment-812255,
JCM
https://www.realclimate.org/index.php/archives/2023/06/unforced-variations-jun-2023/#comment-812293
et aussi à Barton Paul Levenson
https://www.realclimate.org/index.php/archives/2023/06/unforced-variations-jun-2023/#comment-812237
et
https://www.realclimate.org/index.php/archives/2023/06/unforced-variations-jun-2023/#comment-812238,
nigel
https://www.realclimate.org/index.php/archives/2023/06/unforced-variations-jun-2023/#comment-812223
et
https://www.realclimate.org/index.php/archives/2023/06/unforced-variations-jun-2023/#comment-812294,
Kévin McKinney
https://www.realclimate.org/index.php/archives/2023/06/unforced-variations-jun-2023/#comment-812254,
Ron R.
https://www.realclimate.org/index.php/archives/2023/06/unforced-variations-jun-2023/#comment-812281
et Carbomontanus
https://www.realclimate.org/index.php/archives/2023/06/unforced-variations-jun-2023/#comment-812284
plus
https://www.realclimate.org/index.php/archives/2023/06/unforced-variations-jun-2023/#comment-812305 .
Chers collègues,
1) Tout d’abord, je ne suis pas sûr que le discours actuel sur l’article Schmidt et al. https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2010JD014287 et l'effet « refroidissement » ou « réchauffement » du cycle de l'eau basé sur cet article a du sens.
D'après ma compréhension, l'article prend simplement la différence de flux de rayonnement du corps noir de 155 W/m2 qui correspond, selon la loi de Stefan-Boltzmann, à la différence observée de 33 K entre la température moyenne de surface observée de la Terre (15 °C) et la température moyenne de surface calculée. sans atmosphère (- 18 °C), et s'efforce de répartir formellement cette valeur entre différents « agents à effet de serre ».
A noter que dans cette approche, tous les flux d'énergie non radiatifs (environ 100 W/m2, si l'on compte à la fois la chaleur latente et la chaleur sensible) sont déjà inclus parmi ces « agents à effet de serre ».
Je suppose que la valeur observée caractérisant l'effet de serre aurait été, en fait, nettement supérieure aux 33 K observés s'il n'y avait eu aucun flux de chaleur non radiatif. Ainsi, les flux non radiatifs sont déjà soustraits de l’effet de serre réel. En d’autres termes, Gavin et tous simplifient la situation réelle en supposant qu’il y a UNIQUEMENT un transfert d’énergie radiative, puis attribuent formellement la différence de température observée à de véritables « agents à effet de serre ».
Je crains que cette approche ne puisse apporter l’indice recherché à la question de savoir si une augmentation isotherme de l’intensité du cycle de l’eau refroidira la Terre comme je le suppose, Macias et JCM, ou la réchauffera, comme le supposent nos adversaires.
2) En ce qui concerne la relation entre le cycle de l'eau et le flux de chaleur latente dans les diagrammes de Trenberth pour le budget énergétique global, je pense toujours que Piotr peut se tromper.
Si l'on prend des précipitations annuelles moyennes de 990 mm
https://en.wikipedia.org/wiki/Earth_rainfall_climatology
et considérons que l'évaporation de 12,5 mm de colonne d'eau nécessite un flux de chaleur annuel de 1 W/m2, nous obtenons un flux de chaleur latente de 79 W/m2 correspondant bien aux diagrammes publiés. Ici, je dois me corriger : les 130 000 km3 mentionnés par Macias ne représentent certainement pas le volume des précipitations annuelles mondiales, car pour 990 mm, les précipitations annuelles mondiales s'élèveront à environ 504 000 000 km3. Je pense que les 130 000 km3 correspondent plutôt à la quantité de précipitations annuelles sur le territoire qui correspond aux données de Macias, dans lesquelles le flux de chaleur latente est de 86 W/m2.
Indépendamment des incertitudes sur les valeurs des précipitations mondiales, je pense que ce sont là quelques points relativement fixes qui peuvent nous aider à progresser davantage dans le débat actuel. Je le pense parce que toute l’eau qui tombait du ciel devait auparavant s’évaporer et ne se serait pas condensée si elle n’avait pas perdu sa chaleur latente.